Novembre n’est pas encore terminé que nous avons déjà eu nos premières précipitations de neige sur tout le Québec, même dans la région de Montréal! Comme la chasse aux chevreuils est terminée pour moi et qu’il commence à faire un peu trop froid pour s’étendre sur la neige pour une chasse à l’oie blanche ou à l’outarde (bernache), je me suis donc tourné vers la chasse aux lièvres. Cette chasse, que je considère comme l’une des plus sportives, me donne la chance d’apprivoiser la forêt qui habite toutes ces espèces me permettant de pratiquer la chasse sur une période d’environs 7 mois. Mais, comment chasser le lièvre au Québec !?
Après quelques recherches infructueuses sur les moteurs de recherche, je me suis dit que je ne devais pas être le seul qui s’intéresse à cette chasse mais qui manque de conseil technique. Je suis donc passé à la bibliothèque Rivière-des-Prairies non loin de chez-moi pour faire ma petite recherche. Pour ceux qui désirent en apprendre plus de détails sur l’espèce, je vous invite à visiter notre fiche technique sur le lièvre d’Amérique et le lièvre arctique .
Il y a quelques temps j’ai envoyé un courriel au Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (M.A.P.A.Q.) afin d’avoir leur position quant à la durée de conservation au congélateur des viandes de gibiers de chasse et poissons…
Je partage avec vous une copie du courriel en question ainsi que la réponse obtenue qui est des plus complètes… Merci à Mme Julie B. (DSC) (Québec) de la Direction générale de l’alimentation, Services à la clientèle (ancienne dénomination)
Conservez ces informations pas très loin de votre congélateur… par exemple collé sur le côté ou à l’intérieur d’une porte d’armoire…
Voici un document en version PDF sur la Durée de conservation au congélateur : viandes de gibiers de chasse et poissons
Quand tu es vraiment dans le trouble…
Ne dis rien. Reste calme.
Et essais d’avoir l’air de savoir ce que tu fais.
Quelque chose d’étrange m’arrive toujours à quelques reprises à chaque année lors de la chasse au chevreuil. C’est très particulier et semble avoir tendance à se produire après plusieurs jours de chasse consécutifs. Je crois que c’est en partie relié à la fatigue qui s’accumule.
Je crois également que le fait de chasser souvent au même endroit est un facteur déterminant à la production de ce phénomène.
La présence ou non du soleil n’est pas déterminant La situation s’est produite dans toutes les conditions météo. J’explique. Je surveille, j’analyse le paysage, assez restreint on s’entend, car je chasse du haut des airs dans le très sale. Je cherche à détecter le moindre mouvement, j’étudie tout changement de couleur, d’ombrage. Je connais par coeur la disposition de tout ce qui est en avant de moi. Je me concentre, je balai des yeux les arbres, les branches, les souches, les fougères, les framboisiers. Pendant des heures ce petit manège se poursuit.
Aussi, après plusieur jours de chasse, la fatigue nous rattrape. Je pense qu’alors, je « pogne le fixe », je tombe dans la lune…Peut-être même que je m’assoupis, qui sait ? Mais je sais toutefois que je conserve alors les yeux ouverts. Enfin, il me semble.
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Quand je suis à l’affut dans mon arbre , l’attente est souvent longue entre midi et quatorze heures… À part les écurueils qui font inlassablement les mêmes manèges, les mêmes « routes » sur les troncs renversés… Rien de palpitant ne se produit dans cette attente.
Toutefois, je suis toujours surpris de voir sortir de nulle part, bien souvent sans les voir venir, des groupes de mésanges à tête noire.
Parfois en petit groupe de deux ou trois. Parfois en véritable troupe de quelques dizaines.
Sautant d’une branches à l’autre , sautillant dans les feuilles mortes, picassant à droite et à gauche. Sifflotant à travers tout ça.
C’est un petit plaisir gratuit en nature. Ça occupe l’oeil. Ça desennuie.
C’est comme une petite récréation. Un intermède animé.
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