Publié par Philippe

Caribous satellite

Les vieux de la vieille et les débutants de chasse aux caribous seront heureux d’apprendre que le ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF) met de nouveau disponible les cartes de localisation des caribous par satellite via son site web.

Rappelons que le ministère avait retiré ce service en août dernier (2009) de l’Internet. La Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs (FédéCP) avait, à ce moment-là, dénoncé avec ardeur la décision du ministère de suspendre l’affichage hebdomadaire des cartes de localisation des caribous migrateurs munis de colliers émetteurs.

Soulignons qu’en premier de tout se service manifeste un grand intérêt pour tous (chasseur ou non). Ces cartes permettent de suivre le déplacement des quelques douzaines de caribous satellite à l’échelle de ses territoires de migration.

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Publié par Philippe

Dresser son chien rapporteur

Dans quelques semaines, je vais accueillir à la maison mon nouveau compagnon de chasse : un splendide Labrador brun. Comme je désire en faire un maître dans l’art de rapporter, je me suis penché sur différentes techniques pour dresser son chien rapporteur.

Passif de nature, j’ai arrêté mon choix sur une technique axée sur la volonté du chien et l’action de récompense spontané. Je conseille fortement ce genre de comportement qui avec le temps donnera des résultats uniformes. De plus, cette technique à l’avantage de ne pas infliger quelconque traumatisme à votre futur champion.

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Le sanglier sauvage (nom latin; sus scrofa),  que les américains appellent wild boar  ou feral pig est une espèce qui a été introduite sur notre continent il y a bien longtemps. Les premières introductions remonteraient à l’époque de Christophe Colomb, aux touts débuts de notre colonie.
Sanglier_distribution_europe_asie

Le sanglier est l’ancêtre de nos porcs domestiques.  C’est un animal intelligent et hautement adaptable (très rustique).  Il est omnivore, peut survivre et se reproduire dans une multitude d’environnements allant de climats très chauds et humides à très froids comme la limite Sud de la Sibérie.

Il pourrait entrer en comprétition avec notre cerf de Virginie et d’autres animaux indigènes au Québec en les supplantant dans leur niche écologique.  Il peut également leur communiquer nombre de maladies,  faisant d’autant plus de dommages dans les populations sauvages.

Mais ce n’est pas tout.  Cet animal que l’on nomme également cochon sauvage, s’alimente à même la nourriture du bétail domestique,  ce qui coûte une fortune aux éleveurs.  Il fait des dommages aux cultures de céréales en couchant les champs de blé, d’avoine et de maïs notamment.  Les mêmes maladies qu’il transmet aux animaux sauvages sont également transmises aux animaux de ferme, ce qui cause encore plus de tort.  On peut nommer parmi celles-ci  la trichinose et la maladie de Lyme qui sont également transmissibles à l’homme.

Au cours des dernières années, une explosion démographique de la population de sangliers aux Etats-Unis a agrandi son aire de répartition.  Voir graphique ci-dessous;

répartition_sangliers_sauvages

Si bien qu’aujourd’hui, plusieurs provinces Canadiennes accueuillent des hordes de cochons sauvages.

Des mesures récentes ont été rendues nécessaires, étant donné la prolifération rapide de cet animal et des problèmes qui en découlent.

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Publié par Philippe

Vision des poissons

Trop souvent, les pêcheurs s’attardent trop sur le type de leurre qu’ils utiliseront, sans en saisir toutes les raisons, pour berner leur proie. À la base, le réflexe est légitime, car nous voulons simplement que le poison morde à l’appât. Par contre, le succès des pêcheurs d’expériences va au-delà du simple choix de l’appât. Les pros exploiteront à leur plein potentiel les sens du poisson (la vue, l’ouïe et la perception des vibrations) afin de triompher.

Pour mieux comprend le comportement de nos poissons, il faut tout d’abord en savoir plus sur la vision des poissons. Nous verrons dans toute sa simplicité comment fonctionne la vision des poissons dans les différents plats d’eau et comment exploiter se savoir de connaissances pour déjouer notre proie.

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Publié par Philippe

Vivre-de-la-chasse

Souvent lorsque je discute de ma passion pour la chasse avec les gens, ceux-ci me demandent s’il est vraiment impossible de vivre de la chasse? Il m’est difficile de répondre, car je ne connais personne dans mon entourage qui a fait de la chasse son métier. Par contre, je peux vous dire que je consacre pratiquement tous mes temps libres à la chasse et cela 12 mois par année.

Dernièrement, je me suis amusé à comparer les activités qui occupent Michel Therrien dans son dernier article Sentier Chasse-Pêche du mois de février 2010 avec les miennes. Selon lui, « il demeure possible de vivre et de cheminer dans un environnement de chasse 12 mois par année ».

Pour y arriver, voici le calendrier de chasse d’un véritable maniaque…

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