Histoire de chasse à l’ours

Par un bel après midi de la fin du mois de septembre, je me prépare pour aller m’installer dans ma cache construite dans de gros sapins à environ 11 pieds du sol.
Après une approche de l’endroit sans faire le moindre bruit, je monte l’échelle et m’installe confortablement pour attendre d’éventuels chevreuils qui fréquentent le secteur.

Je suis très confiant car j’ai eu plusieurs visites les jours précédents mais, avec mon arc, les positions du gibier n’étaient pas adéquates pour effectuer un tir précis et vital.

Après quelques heures d’attente, soit vers 6 heures du soir, il reste environ 30 minutes de chasse et j’entends des craquements s’approchant lentement.

Soudain m’apparut un monstre, un ours immense qui ne semblait pas du tout inquiet de son environnement.

Histoire de chasse à l’ours


Il s’approche de mes pommes et de mon mais, s’assoie confortablement et commence à se gaver de pommes.

Mentionnons que ma cache dans l’arbre n’est qu’à 12 mètres de mes pommes. En plus je crains qu’il ne me prenne pour un compétiteur et vienne me rejoindre pour montrer sa domination.

Je me questionne comment faire fuir cet ours sans effrayer les chevreuils qui pourraient être dans les environs. N’oublions pas que la chasse à l’ours n’est pas en vigueur dans l’estrie à l’automne.

Donc j’attends un peu et cet ours confortablement assis face à moi se fout bien de tout ce qui se passe aux alentours.

Après environ 15 minutes, je perds patience et je me lève debout et essaie en gesticulant de le faire fuir

Mais MONSIEUR se lève sur ses pattes arrières, et lâche un grognement qui me fige bien net.

Il se rassoie (tout comme moi d’ailleurs) et continu de manger mes pommes.

Après avoir repris mon sang froid, je lui lance une canette de liqueur, mais monsieur la regarde tomber prêt de lui et n’en fait pas de cas.

Maintenant il ne reste que quelque minute avant la fin de l’heure légale de chasse et si je dois descendre de mon arbre à la noirceur, et lui ne sachant où il est, je crois chier dans mes culottes, un arc comme arme, ça n’impressionne pas beaucoup un ours de son tonnage.

Alors je vide une bouteille d’eau lentement vers le sol, et monsieur ne semble pas apprécier et fiche le camp lentement et surtout pas assez vite selon mes désirs.

Quand je n’entends plus de craquements, je descends et je peux vous dire que le retour s’est effectué dans un temps record.

Hérisson

La photo de l’ours est une gracieuseté de l’excellent photographe Christian Chevalier

N’hésitez pas à lui laissez vos commentaires directement ci-dessous et à visiter son site.

Une Réponse à “Histoire de chasse à l’ours”

  1. maude dit :

    christian chevalier aime-tu les ours?

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