Les chasseuses de canardsPour une deuxième fin de semaine de suite, j’ai délaissé mon cousin. Cette fois-ci, j’ai échangé une partie de chasse à l’outarde avec un quota pratiquement garantie pour un superbe week-end avec mon père, ma petite sœur (bébé de la famille) et aussi incroyable que cela peut paraître Ma Blonde! Oui, ma douce habillée avec un melting pot de linge appartenant à mon père et à moi sans oublier la caméra à la main prête à faire de merveilleuses photos pour notre site Internet! Je lève mon chapeau à mon père qui a su créer un climat confortable pour convaincre Geneviève (ma douce) de nous (moi, mon père et ma sœur) accompagner aux canards pour la passe du soir.

Remplis d’espoir de faire un malheur comme nous l’avions vécu deux semaines auparavant surtout que nous avions eu une matinée assez agitée… nous sommes donc partis tous les quatre dans le canot de rivière à mon père vers le marais où se trouve notre cache à canards. NE FAITES JAMAIS ÇA! 😉 Nous l’avons fait, car nous étions très disciplinés et motivés, sinon ne faites pas ça. C’est beaucoup trop risqué qu’une personne du groupe fasse un mauvais mouvement et que tout le monde se retrouve à l’eau!

Chasseur de canardsUn peu trop optimiste, la mère Nature nous a vite remis les deux (2) pieds sur terre. Comme on dit au Québec : nous avions vendu la viande du canard avant même de l’avoir tué. Après deux heures d’attente, nous n’avions encore vu aucun canard, ni outarde. Nous commencions à vraiment être découragés sachant qu’il restait que quinze (15) minutes avant la fin de notre partie de chasse, car nous n’avions toujours rien vu. Fallait bien que mon père me dise : « Si après cinq (5) minutes on n’a rien vu on entre au camp! » pour que d’un seul coup trois cents (300) outardes sinon plus arrivent pour passer la nuit sur le marais.

À ce moment-là, je ne souhaitais qu’une seule chose. Il faut qu’elles passent à portée de tir! La raison était toute simple, nous avions que trois appelants d’outardes, car ceux de mon cousin étaient restés à Montréal. Trop nombreuses et indifférentes face à nos trois (3) petites outardes, elles se sont toutes jetées dans le fond du marais. Nous n’avons même pas eu la chance de tirer sur un voilier qui aurait pu passer plus bas.

Nous sommes donc revenus au camp avec comme seul souvenir celui des milliers d’outardes jacassant qui passaient au-dessus de nos têtes.

Bonjour !

J’ai recu récemment, comme plusieurs d’entre vous, plusieurs courriels concernant le poulet PFK.

Poulet PFK

J’ai fait quelques recherche et je dois en conclure que c’est faux. D’ailleurs, ça fait plus de 30 ans que la production de vollaile avec utilisation d’hormones est interdite au Canada.

Voici ci-dessous le texte qui circule par courriel, et vous trouverez en bas quelques liens utiles…

Dans le doute, faites comme moi… allez à la chasse récolter votre propre viande ! ou faites-vous des amis chasseur !

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UNE TROUBLANTE NOUVELLE ??
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Publié par Alain

Le dimanche commence à l’envers de la veille. Trois outardes vaillantes comme trois mousquetaires, de véritables éclaireurs survolent le champ de grain en arrière de nous. Nous nous déchainons sur nos différents appeaux pour les convaincre de venir nous voir… Sinon, ce sera la répétition de hier… Nous réussissons… voici d’ailleurs une photo de leur arrivée, tout juste avant de tronquer mon appareil photo pour mon fusil.

trois outardes dans les appelants

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Publié par Philippe

Sherbrooke, dimanche 6h45 a.m. Je suis en chemin avec mon père et ma sœur vers Québec. On descend en famille pour aller chercher mon congélateur de 7 pieds cubes afin de le ramener à mon appartement à Montréal! On a choisi de prendre la vieille route (la 112) question de rendre le trajet moins monotone, que par l’autoroute 55 et la 20.

Assis du côté passager avant, je tiens la conversation à mon père tout en observant le gibier que nous pourrions voir sur notre route! Fier de la région de l’Estrie, mon père me compte ses dernières aventures plein air! Le changement de la température extérieure avec celui que dégage le sol crée un épais brouillard par endroits! À plusieurs reprises, je rappelle à mon père de baisser sa vitesse, car il pourrait nous sortir de nulle part un chevreuil! Se moquant de moi, il me répond à tout coup « Oui, oui t’as raison fiston! ».

Au moment où j’avais une pensée pour mon cousin et mon oncle qui étaient bien installé dans notre champ à outarde, près à faire une chasse d’enfer, nous passions à pleine vitesse à côté d’un lac plein à craquer de canards sommeillant. « CANARDS, PLEIN DE CANARDS, DES TONNES DE CANARDS! » Tout excité de voir autant de canards endormis sur un si petit espace d’eau, je commençais à regretter de ne pas avoir apporté mon fusil! Il faut savoir que si je n’avais pas apporté mon fusil c’est par principe disciplinaire. Nous avions 12 heures de route à faire tout au long de la journée et je ne pouvais pas me permettre de déroger à cette activité si je voulais entrer chez nous avant la nuit!

Comme le Bon Dieu est très généreux, il nous a permis d’apercevoir tout au long de notre journée plusieurs chevreuils, un renard, des outardes et quelques canards! 😉 À mon arrivée à la maison, j’ai aussitôt sauté sur le téléphone pour rejoindre mon cousin pour finalement apprendre que mon oncle avait entrevu un gros Buck et que mon cousin avait fait sa limite d’outardes pour les deux jours en mon absence!

Samedi, ouverture de la chasse au chevreuil à l’arc. Ce matin, une belle chasse à l’outarde… Je suis plein d’espoir pour le chevreuil. Le mais est un peu mangé, mais pas autant que je l’aurais souhaité. Mais ça n’en prend rien qu’un comme on dit.

Aurais-je autant de chance que ce matin. 15h15, je suis bien assis dans ma cache, l’œil dirigé vers le petit tas… L’arc bien installé dans le coin. Comment ne pas toujours penser à la chasse de ce matin… des dizaines, non des centaines d’outardes volent au dessus de moi… elles se promènent entre deux champs situés tout près. Je ne les vois pas au sol. mais le bruit est là. Déconcentrant. je surveille mon petit champ semi boisé. Les petits pins. Les petits cèdres. 

OUUAUUF !

Ca y est !  un chevreuil. Le cœur battant je cherche son emplacement. En arrière de moi. Avec le vent dans la nez, il est arrivé par en arrière et il m’a senti… Il faudra attendre le prochain. C’est très inspirant… il fait encore très clair !

Beaucoup plus tard, la pénombre s’installe.

OUUUUUAAAAUUUUUF !    OUUUUUAAAAUUUUUF !

Ayoye ! Le grand père de l’autre certain !

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