Publié par Alain

Nous sommes le Lundi de l’action de Grâce, tout le monde est à son poste. À trois chasseurs, l’installation des appelants est rapide. On décide, malgré l’apparente absence d’oies blanches ces derniers jours dans le secteur d’effectuer l’installation des appelants d’oies blanches. Nous aimerions bien récolter nos oies de l’action de grâce !

Nous avons tout de même installés les appelants d’outardes en avant-plan et les appelants d’oies en arrière-plan. Avec la pluie abondante de cette nuit, et qui s’abat encore sur nous, l’eau s’est accumulé dans les fossés. Nous en profitons pour disposer quelques appelants de canards flottants dans le petit fossé perpendiculaire à notre fossé où l’on se cache. Nous en installons aussi quelques uns parmi nos appelants d’outardes. Sait-on jamais !

Le lever du soleil ne nous amène que des corneilles. Rien à voir avec les semaines précédentes. 8h30 passe et avec le brouillard toujours présent et la pluie, nous n’avons vu aucune outarde. Nous avons cependant entendu des voiliers passer au loin à deux occasions. Rien de très encourageant.

oie blanche

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Publié par Alain

Samedi, nous n’avons vu qu’un groupe de 3 oies blanches et un seul voilier d’oie blanches lundi dernier. Mais Cap Tourmente vient de diffuser l’information qu’il y avait approximativement 43 000 oies blanches dans la région dimanche.

Ça promet de l’action pour la fin de semaine prochaine…

À noter que nos prises de lundi dernier étaient constituées de 5 jeunes grisatres de l’année et d’une oie adulte avec son beau plumage tout blanc comme neige.

Cela s’explique aisément par un taux de jeunes d’environ 26% dans le troupeau cette année.

oies blanches
Publié par herisson

Suite à une lettre d’opinion publiée dans le journal La Presse, voici ma réplique à cette dame.

Réponse à la madame de Repentigny qui est dans tout ses états

Elle s’offusque à propos du massacre occasionné par la chasse aux pôvres
petits canards
et se révolte de la perte de sa quiétude brouillée par le
bruit.

Premièrement madame, la chasse est une activité normale bien encadrée et
régie par des lois très sérieuses qui assurent un abattage propre et
rapide, que ce soit canard, orignal, chevreuil ou autre animal.

La même chose se produit dans les abattoirs où poulet, vache, boeuf,
canard, porc(cochon) ou autre animal que vous ne dédaignez pas consommer.
La différence c’est que tout se passe à l’abri des regards et sous silence.
Par contre, un bon steak, rôti de porc, un St-Hubert ou un bon McDo, super
n’est ce pas ?

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Publié par Alain

Samedi matin, nous sommes installé mon père et moi dans notre champ favori. On attend patiemment les outardes. Nous sommes plein d’espoir aussi pour voir des oies blanches. On se dit qu’elles doivent bien commencer à arriver dans notre région puisqu’à Cap Tourmente, il y en avait environ 10 000 cette semaine.

Nous avons essayé une nouvelle disposition des appelants. Nous nous cachons dans le fossé au bas du plan. La ligne du haut avec des « o » représante des appelants d’oies blanches et les « x » représentent les appelants d’outardes. Le vent venait du sud. Le nord est en bas de la carte.
dispositioon appelant outarde

Puis vient le moment tant attendu… premier voilier…. quelques calls… ça s’en vient…. pan pan pan et rantaplan !

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Marcel à la chasse à la perdrix et aux lièvresEnfin une fin de semaine de trois (3) jours, rien de plus merveilleux pour aller se détendre à la terre de mon père. Durant cette fin de semaine, nous avons combiné la chasse à la perdrix et la chasse aux canards. De retour de notre petite matinée passée à chasser le canard au marais, nous avons changé nos fusils de calibre 12 pour nos carabines 22 question d’avoir un peu de défis. Pendant que ma sœur se reposait de notre partie de chasse du matin, moi, Marcel et Geneviève sommes partis chasser cette tendre viande qu’est le tétras du Canada mieux connu sous le nom commun de perdrix. Très sauvage, il fallait être attentif pour pouvoir les surprendre avant d’être surpris! J’ai vite fait la preuve à mon père lorsque j’entendis dans le sale du bois une première perdrix qui jouait dans les feuilles. Prudemment, je me suis assis par terre afin de repérer cette jolie coquine qui prenait bien soin de ne pas trop se montrer. Avec mon œil de lynx, j’ai vite fait de la trouver. Sous l’effet d’une poussée d’adrénaline et le manque d’expérience avec le tir à la 22, j’ai manqué ma victime.

Le lendemain, nous avons refait les équipes. Cette fois-ci, ma sœur et Geneviève sont parties de leur côté pendant que moi et mon père partions en sens opposé. Je jasais avec mon père lorsqu’un coup de feu se fit entendre. Ça y est, les filles viennent de tuer leur première perdrix. Comme nous venons tout juste de partir, cela nous mettait de la pression, car nous devions faire aussi bien sinon mieux si nous ne voulons pas en entendre parler durant des lunes!

Durant notre promenade, deux occasions de tuer se sont présentées à nous. Malheureusement pour nous et heureusement pour les perdrix, j’ai manqué mes deux occasions, car celles-ci étaient bien trop rusées pour se faire voir avant l’envol. À notre retour, nous nous (moi et mon père) étions faits à l’idée que les filles avaient faite mieux que nous. Surprise! Elles étaient revenues aussi bredouilles que nous. C’est à ce moment-là que ma sœur Luce en collaboration avec Geneviève s’est mise à nous compter leur aventure.

Finalement, le coup de fusil que nous avions entendu c’était bien celui de Luce qui a tiré sur une perdrix. Malheureusement, les plombs ont eux le même effet qu’une poignée de sel sur le plumage de la perdrix. D’un regard anodin, la perdrix s’est Luce à la chasse à la perdrix et aux lièvressecoué les plumes et est entrée dans le bois. Ce n’est pas grave, on aura bien d’autres occasions se sont-elles dites. Effectivement sur le chemin du retour, Luce a vu de quoi bouger sur le bord du bois. Voulant bien faire, elle dit alors à Geneviève : « J’vais entrer dans le bois pour la faire lever. » pensant que c’était une perdrix. En voulant franchir le fossé pour entrer dans le bois, Luce a perdu pied et est tombé bien assis dans le fond du fossé. « Voilà ça y est, elle est sûrement partie! » qu’elle lança à Geneviève. Malgré tout, Luce se releva pour finalement entrer dans le bois. Au même moment d’entrer, à deux pas d’elle un gros lièvre caché sous le sapin attendait juste qu’elle soit passée pour partir à la course afin de se réfugier dans un endroit sur. Surprises de voir partir le lièvre à gros bonds, les deux filles sont restées de glace ne comprenant pas trop d’où sortait ce mautadit lièvre. Mort de rire Geneviève s’exclama après coup : « Un lapin…lapin!! Hahahahaha! ».