Un samedi lent

Ca y est, nous installons ce matin, pour la première fois cette saison, quelques douzaines d’appelant d’oies blanches. Ayant principalement confiance pour l’outarde, et quand même un peu moins pour l’oie blanche, mon père et moi installons les appelants d’outardes en avant plan et les oies blanches en arrière plan. Si jamais il y a de l’oie blanche, nous pourrons aisément les tirer au vol. Lorsque nous aurons récolté nos outardes, nous pourrons également nous déplacer pour avoir un meilleur angle de tir en fonction des appelants d’oies blanches. Mais nous nous concentrons sur les outardes… D’ailleurs, elles sont toujours plus matinales que les oies blanches.

J’installe aussi 3 douzaines d’appelants de canard… sait-on jamais… Certaines années, il y en a beaucoup dans mon coin, alors que d’autres, on n’en voit que rarement.

Pas de canards à l’aube…. Cela fait déjà quelques instants que l’on entend les corneilles croasser… qu’une outarde solitaire passe son chemin. Elle ne cherche pas de la compagnie. Une fusée. Une ligne bien droite. Rien à faire pour la convaincre.

Vers 7h00, tout semble vouloir se dérouler comme la fin de semaine précédente. Nous avons un voilier d’environ 30 outardes qui tourne et qui amorce sa descente dans les appelants. Quelques outardes touchent le sol, les autres repartent en trombe ! On dirait qu’elles ont manqués de place ? Nous retenons notre tir car nous sommes tous les deux convaincus qu’elles ne nous ont pas vu.

En effet, Elles refont un tour, recommencent à se reposer, et hop, elles repartent encore une fois. Il n’y a que très léger vent. Le « trou » n’est peut-être pas assez grand pour le nombre d’outardes ? Troisième rond d’approche, elles sont un peu plus haute et on commence à être nerveux un peu… Elles ne semblent pas vouloir atterrir à nouveau mais passent leur chemin… On s’élance d’un commun accord. On récolte deux outardes, les deux seules qui étaient au sol près de nous. On croyait qu’il y en avait plus, mais elles étaient un peu trop loin.

Pas de panique, il y deux outardes qui viennent de passer tout droit en avant de nous… Alors on reprend nos appeaux. On réussit facilement à les convaincre de venir faire la fête avec nous. On vient de doubler le plaisir !

Nous n’avons pas eu de voilier dans les appelants aujourd’hui… Notre excuse aujourd’hui : À 600 mètre de nous, dans le champ tout juste à côté, un champ frais coupé de grain… l’arrivée des outardes était de ce côté. En arrivant vers nous, elles survolaient ce champ. Automatiquement, elles amorçaient leur descente et la complétaient drette là en moins d’un tour. Difficile de les convaincre de venir nous voir. Près d’un millier d’outardes s’y est rassemblées…

La suite fut tout de même des plus intéressantes… des outardes solitaires ou des duos. Tranquillement mais surement. à toutes les 20 minutes, direct dans les appelants. Plus facile de convaincre des petits groupes qu’un troupeau de 50 outardes !

Bernache solitaireoiseau solitaire

Outarde solitairechasse outarde proche

Nous avons terminé la chasse assez tôt en matinée. Youppie, j’ai tout l’après midi pour faire mijoter des pattes d’outardes au four dans une belle petite sauce barbecue.

Une Réponse à “Un samedi lent”

  1. Philippe dit :

    Bravo au gars qu’y a pris les photos! Vraiment nice! 🙂

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